sexta-feira, 28 de março de 2014

CRISE UKRAINIENNE

Poutine appelle Obama pour parler d'une sortie de crise • Le président russe Vladimir Poutine a appelé vendredi Barack Obama pour, selon la Maison Blanche, parler d'une proposition américaine de sortie de crise en Ukraine, qui craint une invasion de sa partie orientale après la perte de la Crimée. Cette proposition va faire l'objet de discussions directes entre les chefs de la diplomatie des deux pays, John Kerry et Sergueï Lavrov, a annoncé la présidence américaine depuis Ryad où M. Obama est en visite. Le dirigeant américain a "suggéré que la Russie mette par écrit une réponse" à cette proposition, selon la même source. A New York, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déclaré qu'il avait reçu des assurances de Vladimir Poutine sur le fait qu'il n'avait "aucune intention de mener une quelconque opération militaire" dans le sud ou l'est de l'Ukraine. Des responsables militaires américains ont estimé à 20.000 le nombre de soldats déployés par la Russie le long de la frontière. Kiev a avancé de son côté le chiffre de 100.000 soldats. La diplomatie russe accuse les dirigeants occidentaux d'être soit mal informés soit de mauvaise foi, soulignant que plusieurs inspections internationales menées en mars près de la frontière n'ont décelé aucun "préparatif agressif". L'appel téléphonique entre MM. Obama et Poutine, à l'initiative de ce dernier, était a priori le premier depuis que Washington a imposé de nouvelles sanctions contre de hauts responsables russes ou proches de M. Poutine, ainsi qu'une banque. Le président Obama a menacé de s'en prendre à des "secteurs clé" de l'économie russe si jamais Moscou ne changeait pas d'attitude, et a consacré une grande partie d'une tournée en Europe cette semaine à tenter de rassembler ses alliés pour rejeter les visées du Kremlin. Plus tôt vendredi, dans un entretien à la chaîne CBS, il avait exhorté M. Poutine à retirer ses troupes massées le long de la frontière de l'Ukraine. Il a réitéré cette demande lors de sa conversation avec le président russe, selon le compte-rendu qu'en a donné la Maison Blanche. "Le président Obama a noté que le gouvernement ukrainien continuait à adopter une approche de retenue et de désescalade vis-à-vis de la crise (...) et pressé la Russie de soutenir ce processus et d'éviter des provocations supplémentaires, dont le fait de masser des troupes à sa frontière avec l'Ukraine", a expliqué l'exécutif américain. A Moscou, un haut responsable du Service fédéral de sécurité (FSB) a évoqué le "désir légitime des peuples de Crimée et des régions de l'Est de l'Ukraine d'être avec la Russie", qui selon lui suscite "l'hystérie des Etats-Unis et de leurs alliés". Vladimir Poutine n'a rien fait de son côté pour lever les inquiétudes, soulignant que les événements de Crimée avaient montré "les nouvelles capacités" de l'armée russe.

sábado, 15 de março de 2014

AVION DISPARU

Malaisie-Boeing : nouvelle disparition-mystère ? Tweet Qu’est-il advenu du vol MH370 entre Kuala Lumpur et Pékin ? Aucune nouvelle des 239 passagers et membres d’équipages. Les recherches se poursuivent. La Chine a même redéployé des satellites. Mais cette affaire d’un Boeing disparu qui provoque le désespoir des familles et engendre une certaine crispation politique, n’est pourtant pas une première. Il existe au moins deux autres précédents dans l’histoire de l’aéronautique. 12.03.2014 Par Frantz Vaillant Malcolm Smart, professeur dans l’aérospatial, est catégorique : si l'avion s’est rompu "pour une raison aérodynamique, comme la perte d’une aile ou s'il y avait eu une dépressurisation, il y aurait de gros morceaux d'aile et de fuselage un peu partout. Donc, il est très peu probable qu’il se soit détruit ou réduit en poussière ". Et les experts de l’aviation de rappeler aux impatients qu’il a fallu deux ans pour retrouver l'épave du vol Air France Rio-Paris en juin 2009. L’appareil avait plongé dans l'océan Atlantique causant la mort de 228 personnes. Quand bien même. Si d’aventure nul ne parvenait à retrouver l’épave du Boeing MH370, cette affaire en rappellerait au moins deux autres survenues depuis 1958, année de l’abandon des hélices et de la mise en service des moteurs à réaction. Boeing 707 de la compagnie brésilienne Varig Le mystère Varig Le mardi 30 janvier 1979, le Boeing 707-323C, un avion cargo de la compagnie brésilienne Varig disparait tout à coup des écrans de contrôle 30 minutes après avoir quitté l’aéroport de Narita à Tokyo. L'avion se rendait à Rio de Janeiro. Dans ses soutes, entre autres, parmi des caisses de produits manufacturés, 153 tableaux du peintre d’art contemporain Manabu Mabe. Les toiles reviennent d'une exposition-hommage à Tokyo (l’artiste brésilien à des origines japonaises). Les œuvres sont estimées à 1,24 million de dollars. Malgré huit jours d'intenses recherches dans la zone, ni les corps, ni l'épave, ni les peintures n’ont jamais été retrouvés. Il semble que la cause de l’accident soit une dépressurisation de la cabine, laquelle aurait tué l'équipage. L'avion était sorti de l'usine en 1966. Bilan : six personnes tuées. Ce 707 avion-cargo était sous le commandement d'un professionnel expérimenté, le commandant Gilberto da Silva Araújo. Ironie du destin, le pilote était l’un des rares rescapés d’un autre crash tragique survenu en juillet 1973, à Orly. Marqué par cette catastrophe, le commandant avait choisi de ne plus jamais transporter de passagers au cours de sa carrière. Sans doute aurait-il dû quitter le métier... Boeing 727, identique à celui disparu le 25 mai 2003 On a volé le Boeing 727 Immatriculé N8844A, l'appareil, un Boeing 727, décolle de l’aéroport de Luanda, en Angola, le 25 mai 2003. C'est une surprise. Affrété par la société angolaise Airangol, l’avion était cloué au sol depuis 14 mois, faute d'autorisation de survol du territoire angolais. Trop d’irrégularités constatées. Le Boeing avait fait partie pendant des dizaines d'années de la flotte de la compagnie American Airlines. Mais ce décollage, ce jour-ci, n’était pas prévu. En fait, il s’agit sur le tarmac du tour de force d'un voleur. Quelqu'un vient de dérober un tri-réacteur, l'un des avions de ligne parmi les plus populaires au monde ! L’enquête évoque la piste d’un homme blanc, portugais. Est-ce Ben Padilla, ce mécanicien baroudeur, pilote amateur, qui a mystérieusement disparu lui aussi ? Est-ce une arnaque à l’assurance ? Les Américains recherchent l’appareil pendant un mois. Rien. Aucun radar ne l’a détecté. Les hypothèses se multiplient. Le Boeing a pu atterrir en République Démocratique du Congo, pays voisin et ensuite l'engin a pu être maquillé pour servir les multiples trafics en cours dans la région. On évoque même la piste de Joseph Kabila, le président de RDC. Il aurait acheté l’appareil, ce Boeing 727, qui ressemble à celui qui repose depuis quelques temps à l’aéroport international de N’djili. La piste n'aboutit pas. Des satellites espions américains photographient des pistes d'atterrissage isolées sur le continent africain. Rien. Et l'inquiétude gagne. Pourquoi voler un avion de cette importance ? Un avion, on le sait, c'est aussi une bombe volante pour des terroristes. Prépare-t-on, quelque part, un nouveau 11 septembre ? Aucune revendication n'est jamais parvenue. Et plus personne n'a jamais revu ce Boeing 727 disparu mystérieusement le 25 mai 2003. La solution ? Il existe aujourd'hui un moyen de contrôler de manière infaillible les avions dans le ciel : transmettre en temps réel toutes les informations enregistrées par les boîtes noires par voie satellitaire. Contacté par l'AFP, Peter Goels, ancien patron de l'Agence américaine de la sécurité dans les transports (NTSB), affirme : "Les barrières technologiques ont sauté. Et pour ce qui est du coût, c'est du domaine de l'envisageable. Mais la réalité, c'est que les compagnies aériennes refusent d'agir tant que l'on ne leur ordonne pas de le faire". La pression des voyageurs pourraient aussi changer la donne. L'affaire du Boeing MH370 de la compagnie Malaysia Airlines servira-t-elle de déclencheur ? Eclairage de notre éditorialiste Slimane Zeghidour 12.03.2014 - Durée : 1'48 Interviewé par Mohamed Kaci

segunda-feira, 3 de março de 2014

FAMILLE

COUPLES BINATIONAUX – Quand les enfants sont dans leur assiette Avec bien d’autres facteurs, les habitudes alimentaires aident à forger l’identité nationale chez les enfants dès le plus jeune âge. Comment les enfants des couples binationaux arrivent-ils donc à faire coexister les traditions gastronomiques de leurs parents et comment perçoivent-ils cette richesse et cette variété de produits et de saveurs ? Quatre petites filles et adolescentes dont la mère est française et le père italien témoignent “Qu’est-ce que la nourriture? Ce n’est pas seulement une collection de produits. C’est aussi et en même temps un système de communication, un corps d’images, un protocole d’usages, de situations et de conduites” Roland Barthes - Pour une psycho-sociologie de l'alimentation contemporaine Chacun de nous a, comme Proust, sa "madeleine" (A la recherche du temps perdu), un aliment dont l’odeur et la saveur, persistantes et fidèles, portent "l’édifice immense du souvenir". Un plat, un ingrédient, un arôme suffisent alors pour évoquer notre enfance et éveiller des sensations intenses, enfouies dans la mémoire. On les croyait soumises à la tyrannie de l’oubli, pourtant elles sont là, intactes. Et elles nous font voyager dans le temps pour retrouver tous ces instants fugaces de pur bonheur quand la vie était là, devant nous, et que nous voulions la croquer à pleines dents. Ce sont des sensations "individuelles", partagées parfois dans les petits rituels du cercle familial ou dans l’intimité d’une amitié ou d’un amour naissants. Mais ce sont également des sensations "collectives", liées aux traditions culinaires de son pays d’origine. Car, il ne faut pas l’oublier, l’identité nationale passe aussi par les habitudes alimentaires et par la gastronomie. Quelle est la madeleine des enfants des couples binationaux ? Une des théories les plus connues du bilinguisme préconise le principe "une langue, une personne". Peut-on dire la même chose en cuisine ? Certainement pas. Mais comment les enfants des couples binationaux perçoivent-ils cette grande diversité de saveurs, de recettes et de produits qu’ils ont appris à connaître dès leur plus jeune âge ? Pour le comprendre, nous avons interrogé Asia, Evangéline, Béatrice et Sophie : elles ont entre 8 et 15 ans, leur mère est française, leur père italien, et elles sont nées en Italie. Chez elles, le duel se fait à la fourchette entre deux des traditions gastronomiques les plus riches et les plus variées au monde. Qui l’emportera ? Le gratin dauphinois ou la parmigiana di melanzane, la quiche lorraine ou le risotto, les crêpes ou les gelati ? Réponse sur notre édition de Turin Lire aussi, sur notre édition de Sao Paulo : EDUCATION – Grandir dans une famille biculturelle : Apprentissage des langues, vie quotidienne, la famille biculturelle jongle entre plusieurs mondes. Ana Kleinman, pédopsychiatre, donne quelques conseils aux parents inquiets. Sur notre édition d'Istanbul : MA FAMILLE FRANCO-TURQUE – Les Chapdelaine : Yaprak est turque et elle enseigne les mathématiques. Laurent est français et il enseigne les sciences de la Vie et de la Terre. Tous deux sont professeurs au lycée francophone Saint-Joseph. Ils se sont rencontrés il y a douze ans à Istanbul, où ils se sont mariés et où ils élèvent maintenant leurs deux enfants dans le quartier de Kadıköy. Lepetitjournal.com d’Istanbul est allé à leur rencontre. C’est l’occasion pour eux de nous parler de leur mode de vie, de leur histoire et de leurs projets… Et encore : Le langage des familles bilingues : Couples mixtes avec enfants ou tribu résidant à l’étranger depuis longtemps, de nombreux foyers sont bilingues, voire multilingues. Le langage de ces familles intrigue. Comment construire son identité à partir de deux langues ? Comment transmettre sa culture et s'adresser à ses enfants ? Nos lecteurs témoignent de leur expérience