sábado, 25 de janeiro de 2014

Hollande/Trierweiler : la folle semaine

Le président était décidé à acter leur séparation, mais l’hospitalisation prolongée de la première dame, “prête à pardonner”, l’a amené à temporiser. Une attitude qui pourrait passer pour un aveu de faiblesse. C’est l’une des caractéristiques des compagnes de François Hollande : elles n’abandonnent jamais. En juin 2006, le premier secrétaire du parti socialiste vit déjà avec Valérie Trierweiler lorsque Ségolène Royal annonce, par défi , son mariage avec le père de ses enfants… qui n’est pas au courant. Aujourd’hui, c’est au tour de la même Valérie Trierweiler de jouer son va-tout. Alors que le magazine Closer vient de révéler que la relation de François Hollande avec Julie Gayet remonte à décembre 2012, l’ancienne journaliste a décidé, contre toute attente, de jouer l’apaisement. En choisissant la Lanterne pour sa convalescence, elle montre qu’elle est toujours première dame et qu’elle entend bien le rester. Récit d’une semaine durant laquelle François Hollande a lentement perdu la main. MARDI 14 JANVIER La veille, Valérie Trierweiler a joué son premier coup de poker. Hospitalisée depuis vendredi 10 janvier à la Pitié-Salpêtrière, dans le service de psychiatrie du Dr Jouvent, elle fait savoir, via une amie, qu’elle est « prête à pardonner, [elle] ne veut pas claquer la porte sur un coup de tête, mais [elle] veut savoir très vite quelles sont les intentions de François Hollande». Bien qu’affaiblie, elle maîtrise sa communication, laisse fuiter ce message volontairement. Ce qui fait dire à un proche du président : « Jusqu’ici, François pensait pouvoir acter une séparation. Mais il vient de comprendre que ce ne serait pas si simple. Valérie entend bien s’accrocher. » Et ce même proche de s’inquiéter : « Je le connais, il est en train de céder », confie-t-il à VSD. « Chacun peut traverser des épreuves, ce sont des moments douloureux. Mais j’ai un principe : c’est que les affaires privées se traitent en privé,dans une intimité respectueuse de chacun. » François Hollande, qui tient sa première conférence de presse de l’année, n’a pas pu éviter les questions attendues. Il promet de clarifier la situation de son couple avant son déplacement aux États-Unis, le 11 février. La conférence de presse bat des records avec 4 millions de téléspectateurs contre 1,8 pour la précédente. Valérie Trierweiler demande à quitter l’hôpital pour assister à la conférence présidentielle mais les médecins le lui interdisent. La première dame est encore trop faible. C’est donc sur son iPhone qu’elle entend les mots de son compagnon, impersonnels et expéditifs. MERCREDI 15 JANVIER Julie Gayet attaque le magazine Closer, qui a publié les photos de ses rendez-vous secrets. Le Canard enchaîné révèle qu’Aurélie Filippetti, la ministre de la Communication et de la Culture, a nommé l’actrice, peu avant Noël, membre du jury 2014 de la villa Médicis. Elle est fi nalement écartée. « Je ne souhaite pas donner prise à une quelconque polémique. Le sujet sera clos désormais», lance Filippetti. L’actrice, recherchée par de nombreux paparazzis, reste introuvable. Dans une biographie de François Hollande, Cécile Amar, journaliste au Journal du Dimanche, rapporte une réfl exion de Ségolène Royal à propos de Valérie Trierweiler : « Quelle besoin a-t-elle de vouloir effacer le passé ? Elle ferait mieux de s’intéresser à la suivante. » Trierweiler, elle-même, y décrit un François Hollande qui « n’a pas d’affect ». Ambiance... Toujours dans Le Canard enchaîné, Nicolas Sarkozy se réjouirait des problèmes de François Hollande : « Ha ha ! il est dans une sacrée panade. Que reste-t-il des : moi président ? Vous savez, avec Carla, nous avons voulu officialiser rapidement car je ne voulais pas d’une photo prise un matin glauque ou à la nuit tombée. » Dans la soirée, sous une pluie battante, Ségolène Royal se rend à la Pitié-Salpêtrière, elle en ressort peu après 20 heures. Voici publie les photos vendredi 17. L’ex-candidate à la présidentielle 2007 dément avoir rendu visite à Trierweiler, expliquant avoir eu un rendezvous dentaire de longue date. JEUDI 16 JANVIER Un proche de la journaliste confi rme ce que nous révélions dans notre édition du 16 janvier : « Valérie Trierweiler aurait pris une pilule de trop ». Pour autant, elle n’a jamais voulu faire de tentative de suicide. La visite de Ségolène Royal à la Pitié-Salpêtrière fait le tour des rédactions – mettant un peu plus en lumière l’absence, depuis maintenant six jours, de François Hollande au chevet de sa compagne. Cette dernière – toujours affaiblie mais toujours lucide – ne laisse pas croire que le chef de l’État la néglige dans un moment aussi pénible pour elle. Elle précise donc à RTL que « ce sont les médecins qui interdisent au président d’aller la voir ». Incapable de se tenir debout seule, la patiente serait confinée et tenue éloignée de son entourage afin de pouvoir se remettre. François Hollande aurait cependant pu échanger avec elle par texto et rencontrer personnellement l’équipe médicale. Finalement, le président se décide à faire le déplacement aux alentours de 21 heures. ? Julie Gayet dément les rumeurs qui indiquent qu’elle serait enceinte de quatre mois. Elle ne nie pas, en revanche, l’existence d’une relation avec le président de la République.

domingo, 5 de janeiro de 2014

IRAK

Irak: le gouvernement veut reprendre Fallouja à Al-Qaïda, l'Iran prêt à l'aider Print Email Les forces irakiennes s'apprêtent à lancer un assaut pour reprendre la ville de Fallouja aux combattants liés à Al-Qaïda, et le voisin iranien a proposé dimanche son aide après un soutien réservé offert par les Etats-Unis. Selon un responsable irakien, "les forces de sécurité préparent une attaque majeure à Fallouja", dans la province sunnite d'Al-Anbar (ouest), devenue depuis plus d'un an un haut lieu de la contestation au Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, accusé d'accaparer le pouvoir et de marginaliser la communauté sunnite. Les forces spéciales ont déjà mené des opérations dans la ville et l'armée est déployée tout autour. Une fois que les habitants auront quitté la ville, "nous lancerons l'attaque pour écraser les terroristes", a assuré ce responsable gouvernemental. Les combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, extrémistes sunnites affilés à Al-Qaïda) ont pris le contrôle de Fallouja et de quartiers de Ramadi, 50 km plus à l'ouest, à la faveur d'un retrait de la police après des violences provoquées lundi dernier par la fermeture d'un camp de protestation de manifestants sunnites hostiles à M. Maliki. Dimanche soir, des échanges de tirs intermittents étaient entendus à la périphérie de Fallouja mais aucun combat n'était signalé à l'intérieur, selon des témoins. C'est la première fois que des combattants d'Al-Qaïda prennent directement le contrôle de zones urbaines depuis l'insurrection sanglante qui avait suivi l'invasion américaine de l'Irak en 2003 et la chute du régime de Saddam Hussein. Les deux villes avaient été des bastions insurgés et les forces américaines y avaient subi leurs plus lourdes pertes depuis la guerre du Vietnam. Iran vs États-Unis Mais désormais, il revient aux forces irakiennes de mener la bataille, a souligné le secrétaire d’État américain John Kerry, en visite au Proche-Orient. "Nous les aiderons dans leur combat mais c'est un combat qu'elles doivent à terme gagner elles-mêmes et j'ai confiance dans le fait qu'elles peuvent y parvenir", a-t-il dit, affirmant que l'EIIL est "l'acteur le plus dangereux dans la région". Les derniers soldats américains ont quitté l'Irak en décembre 2011. "Nous n'envisageons pas de renvoyer des troupes au sol", a souligné M. Kerry. Après ce soutien réservé, l'Iran voisin, à majorité chiite, a annoncé être prêt à fournir des équipements militaires et des conseils à l'Irak pour l'aider dans sa lutte contre Al-Qaïda. "Si les Irakiens en font la demande, nous leur fournirons des équipements et des conseils mais ils n'ont pas besoin d'hommes", a déclaré le général Mohammad Hedjazi, adjoint du chef d'état-major des forces armées, cité par l'agence officielle IRNA. Il a ajouté qu'il n'y avait pas eu "de demande pour mener des opérations communes contre les terroristes". Armée, EIIL et tribus Depuis la chute de Saddam Hussein, l'Irak, à majorité chiite, s'est rapproché de l'Iran et M. Maliki est souvent accusé d'être sous l'influence de Téhéran. "Nous ne céderons pas tant que nous n'aurons pas vaincu tous les groupes terroristes et sauvé notre peuple à Al-Anbar", a assuré samedi M. Maliki. Aucun bilan global des violences n'était disponible mais les autorités ont fait état de plus de 160 morts, essentiellement des membres de l'EIIL, vendredi et samedi. Dans la province d'Al-Anbar, quatre forces sont désormais en présence: les forces gouvernementales, leurs alliés tribaux, l'EIIL et les forces anti-gouvernementales du "Conseil militaire des tribus". Le commandant des forces terrestres, le général Ali Ghaidan Majid, a fait état de 11 combattants venus d'Afghanistan et de plusieurs pays arabes tués sur l'autoroute entre Bagdad et Fallouja. L'EIIL est devenu une force majeure dans la guerre en Syrie voisine et mène des attentats sanglants en Irak. "L'EIIL a réussi à tirer profit de ses réseaux et capacités en Irak pour avoir une présence forte en Syrie, et il a utilisé sa présence en Syrie pour renforcer ses positions en Irak", explique Daniel Byman du Brookings Institution's Saban Center for Middle East Policy. Ailleurs en Irak, 15 personnes sont mortes dans des attentats dimanche à Bagdad. Les violences, qui avaient diminué depuis 2006 après la création de milices sunnites par l'armée américaine pour combattre Al-Qaïda, ont repris de plus belle en 2013 et renoué avec leurs niveaux de 2008 avec plusieurs milliers de morts.