sexta-feira, 18 de junho de 2010

LES BLEUS EN COUPE DU MONDE 2010

Mis à jour le 18/06/2010 à 08:11 Foot - Bleus

Evra : «Pas une grande équipe»

La veille d'Uruguay-France (0-0), Patrice Evra avait affirmé que les Bleus seraient «nuls» s'ils ne gagnaient pas la Coupe monde. Il est resté dans le même registre après France-Mexique (0-2), jeudi soir.

Patrice Evra, le capitaine des Bleus, n'a pas mâché ses mots après la défaite face au Mexique.(REUT)

Le constat dressé par Patrice Evra est sans concessions : «On n'est pas une grande équipe», a-t-il lâché à l'issue de la défaite concédée contre le Mexique (0-2). S'ils veulent accéder aux huitièmes de finales, les Bleus devront s'imposer contre l'Afrique du Sud en soignant leur différence de buts, le 22 juin prochain, et espérer dans le même temps qu'Uruguay-Mexique accouche d'un vainqueur. Autant dire qu'il leur faudrait un miracle et «les miracles, moi je n'y crois pas», souligne encore Evra. «Je ne vais pas vous dire à vous ce qui ne va pas, mais on se parlera entre nous dans la semaine. Je suis dégoûté».



«Il faut faire honneur au maillot. On est l'équipe de France quand même, une grande nation du football. Il faut qu'on se bouge».

«Il n'y a rien à dire, embraie Jérémy Toulalan. Ce n'est pas encore fini, on peut passer, mais ça serait un miracle». Contrairement à son capitaine, le milieu de Lyon veut «y croire». «Il ne faut rien lâcher, appuie Mathieu Valbuena. Il y avait de l'abattement dans le vestiaire parce que cette défaite nous fait mal... On s'est mis dans une situation difficile, très compromettante, mais on va voir si on a cette capacité à relever la tête». Yoann Gourcuff ne dit pas autre chose. «Il faut faire honneur au maillot. On est l'équipe de France quand même, une grande nation du football. Il faut qu'on se bouge».



Même s'il n'est pas entré en jeu, le Bordelais tente d'apporter un éclairage technique à la faillite «collective» de son équipe. «Ils nous ont imposé un pressing d'entrée de jeu et on a eu du mal à ressortir le ballon, explique-t-il. Avant la mi-temps, on a senti que le Mexique prenait le dessus. En deuxième période, il y a eu plus d'espaces entre nos lignes et ils en ont profité pour développer leur jeu et nous mettre en difficulté». De manière générale, les Bleus ont «perdu trop vite le ballon» parce qu'ils ne se sont pas montrés assez «patients» dans la construction. Contre l'Afrique du Sud, il promet du changement. Il est sûrement déjà trop tard. - E. T., à Polokwane (Afrique du Sud)